J'avais promis l'année dernière de penser l'économie, voici donc un petit résumé de mon livre (à venir bientôt) intitulé:
La fin de l'économie
le début de la conscience
Ce petit résumé sera suivi de quelques autres, qui, je l'espère, vous inciteront à approfondir le sujet. Penser l'économie plutôt qu'une économie de la pensée...
Robert Clower et Peter Howitt, deux
économistes américains ont pensé « les fondements de
l’économie » et écrit ceci en 1995 :
« La microéconomie est un
catéchisme universitaire, un programme de recherches centré sur les
solutions d’exercices académiques plutôt que sur celles de
problèmes empiriques. A en juger par la masse des travaux théoriques
récents, nous avons été conditionnés, comme les chiens de Pavlov,
à considérer que des réponses précises à des énigmes purement
académiques ont un "sens" et sont "intéressantes".
L’économie est une "fiction imaginaire".»
L'année 2013 sera l'année de
l'apocalypse économique. Non pas la vision faussée d'une fin
brutale, mais plutôt le dévoilement des arcanes d'une science
humaine qui a sombré dans le règne de la quantité. La prétention
de vérité s'est donc muée en prétention de mesure et les
économistes sont devenus des mathématiciens adeptes de la
microéconomie, « une fiction imaginaire ». Bernard
Guerrien, docteur en mathématiques et docteur en sciences
économiques est ainsi extrêmement critique sur l'utilisation des
mathématiques en économie. De nombreux étudiants lui ont emboîté
le pas car ils ne comprennent plus le sens de ce qu'ils étudient
(lien ci-dessus). Le grand temple des certitudes se lézarde de
toutes parts.
L'économie n'est pas une science
exacte. En tant que science humaine, elle n'est au mieux capable que
d'expliquer à posteriori la chaîne des causalités qui ont amené
tel ou tel phénomène dit « économique ».
L'histoire apporte d'ailleurs un complet démenti à la prétention
de prédiction ou de prévention des économistes. Une théorie
économique a-t-elle empêché une seule crise ?
En cela, elle se rapproche de
l'histoire et, in fine, se différencie par un langage propre,
c'est à dire une certaine vision et tentative d'explication d'un
phénomène particulier que l'on peut réduire à
l'expression « étude du monde marchand dans l'organisation de la
société », le fameux triptyque de l'intégrisme
marchand : vendre, acheter et s'entretuer.
Ludwig
Wittgenstein (1889-1951) philosophe du langage avait révélé le
grand secret, le parallèle entre réel et langage. Pour lui, le
langage a pour rôle de représenter le monde, une théorie qu'il
avançait dans son Tractatus logico-philosophicus
(1921) : « la langue déguise la pensée. Et de telle
manière que l'on ne peut, d'après la forme extérieure du vêtement,
découvrir la forme de la pensée qu'il habille ». Jacques
Lacan, le célèbre psychiatre et psychanalyste français insistait
lourdement sur le rôle essentiel du langage en psychologie :
« Le psychanalyste n'est pas
un explorateur de continents inconnus ou de grands fonds, c'est un
linguiste.»
Pour mieux comprendre, il faut remonter
à la source. Jean (1:1), révélait, il y a très longtemps, le vrai
rôle du verbe : "Au commencement était la Parole, et la Parole
était avec Dieu, et la Parole était Dieu."
Wittgenstein donc, laissa dans son Tractatus une conclusion qui devrait être inscrite dans chaque salle
de classe, au fronton de chaque université : « Les lois
logiques sont des tautologies, elles ne disent rien sur le monde ».
La tautologie étant une proposition tournée de manière à ce que
sa formulation ne puisse être que vraie, nous comprenons mieux ainsi
pourquoi les économistes utilisent tant les mathématiques.
Tout notre monde est bâti sur
des « erreurs communément admises » dont l'économie est
le coeur.
Vendre et acheter (une variante
d'onanisme compulsif) voilà sur quoi repose toute la société, et
donc, pour permettre l'échange sans passer par le meurtre on a créé
un médiateur, l'argent, qui a fini par remplacer dieu dans
l'inconscient collectif. Pour ceux qui n'avaient pas compris le
véritable sens de la parabole du veau d'or, en voici
l'explication.
Comme je l'ai déjà
écrit, l'argent, le coeur du problème, n'est pas seulement comme le
pensait Byron une lampe d'Aladin, c'est avant tout un
substitut à notre violence. L'économie
de marché reflète donc le seul désir qui anime vraiment l'être
humain, celui de posséder l'autre. L'histoire humaine est ainsi
déterminée par la canalisation de cette violence et pour cela,
l'autre a été remplacé par des objets, des marchandises.
L'argent, n'est donc, dans le rapport social qu'un moyen de s'approprier des humains, de les voler légalement.
L'argent, n'est donc, dans le rapport social qu'un moyen de s'approprier des humains, de les voler légalement.
Or, notre société qui a sombré dans l'échangisme est face à un problème particulier. En effet, pour que les deux grandes lois (vendre et acheter) puissent perdurer, il faut que le médiateur, c'est à dire la monnaie soit présente en quantité.
Or, et
nous le savons depuis longtemps, il faut un équilibre entre la
quantité de monnaie et la quantité de marchandise, équilibre qui,
s'il n'est pas respecté, se termine en inflation (trop de
monnaie/pas assez de marchandises) ou déflation (trop de
marchandise/pas assez de monnaie). Smith, Ricardo et Marx insistaient
lourdement sur ce point.
L'économiste
américain Irving Fisher (1867-1947) fut le premier à formaliser
cette règle par la célèbre formule MV = PQ, la fameuse théorie
quantitative de la monnaie, formule dans laquelle :
M =
quantité de monnaie
V = la
vitesse de la monnaie, c'est à dire la quantité de transactions
P =
niveau des prix
Q =
quantité de produits
Fisher, guidé par sa connaissance de "grand économiste" fut ruiné par le krach de 1929. Il donna ensuite de grandes conférences et leçons sur la crise avec son ouvrage "Booms and Depressions: Some First Principles" publié en 1932.
Président
de la Société américaine d'eugénisme, Fisher avait mis tout son
talent de scientifique au service d'une "grande cause"
qu'il nommait lui-même "l'humaniculture scientifique".
De nos jours le problème monétaire est au coeur des préoccupations de nos "grands penseurs".
En
effet, le système financier international mis en place par les
accords de Bretton Woods en 1944, plaçant le dollar comme monnaie de
référence, a totalement implosé le 15 août 1971. Le président
Nixon, imposa la fin de la convertibilité du dollar par rapport à
l'or. Smith, Marx et Ricardo et tant d'autres aimaient pourtant à le
répéter, "il
n'y a de monnaie que d'or".
Les
économistes n'ont d'ailleurs pas compris à l'époque que ce n'était
pas seulement le déclin des USA qui débutait, mais, la fin de tout
notre système économique basé sur la dette. Le système, pour
survivre et écouler la marchandise, devait de façon virtuelle
accroître sans cesse la masse monétaire, un rôle dévolu à la
finance. On
a donc décorrélé l'argent de toute réalité physique pour le
faire lentement glisser dans le domaine du virtuel. La monnaie
électronique devrait donc être la suite logique.
Nous avons comme d'habitude une
véritable inversion des valeurs, car, au lieu de limiter les
quantités de marchandises (l'entropie du système) par un contrôle
de la masse monétaire, nous laissons croître de façon
exponentielle la quantité de marchandises ce qui, in fine, conduira
l'humanité à la catastrophe.
Les questions de
choix de société sont ainsi abandonnées au bon soin de l'économie, un
Deus ex machina.
L'intégrisme marchand n'est pas un
concept mais une triste réalité qui échappe de plus aux fameuses
théories du complot et se résume en trois mots : maximiser les
profits, la superbe logique marchande que Charles Baudelaire
(1821-1867) adorait :
"Le commerce est, par son
essence, satanique. Le commerce, c'est le prêté-rendu,
c'est le prêt avec le sous-entendu : Rends-moi plus que je ne te
donne... Le commerce est satanique, parce
qu'il est une des formes de l'égoïsme, et la plus basse et la plus
vile."
L'obsession de la marchandise ne peut que
nourrir son ombre, le fanatisme religieux, c'est à dire le refus
violent de cette société consumériste. Lutter contre le fanatisme
religieux bien sûr, mais quid de son créateur ?
Tout est donc basé sur la marchandise
et sa quantité et les futurs projets d’allocation universelle ne
sont qu'une autre tentative de maintenir le dogme de la quantité par
une distribution d’argent, le miracle de la multiplication des
pains...
MV = PQ, la grande loi des économistes
qui ne jurent que par la monnaie et ne voient que la fameuse masse
monétaire, alors qu'il faut, comme d'habitude, inverser la formule
et n'y voir in fine que la quantité (ou les deux dernières
lettres), l'entropie du système. Quantité de monnaie x Quantité de
vitesse = Quantité de prix x Quantité de produits
Ceux qui désirent le retour à une
monnaie basée sur l'or et l'argent devraient percevoir le fond et
non la forme. En effet, une telle monnaie a pour conséquence de
stabiliser la masse monétaire et donc limite la quantité de
marchandises. Les grands empires se sont ainsi tous effondrés car
ils se sont heurtés à l'infranchissable barrière monétaire. Elle
condamne en effet, à plus ou moins long terme, le système à la
déflation par augmentation des marchandises car , M x V/Q = P.
Donc, pour ceux qui
n'ont pas encore compris, tout système économique basé sur l'or ou
l'argent est incompatible avec une société consumériste
(du latin consumere qui se consume) dans laquelle tout est basé sur
la quantité .
On comprend mieux la diabolisation de
l'Islam qui insiste particulièrement sur ce point.
Pourtant, si nous poussons plus loin
l'analyse, nous nous rendons compte que l'humanité dans son ensemble
est incapable de penser une société non commerciale, de sortir du
cadre infantile de la monnaie.
Face à l'ampleur des difficultés que
connaît notre planète, nos « grands économistes » ont
bien sûr des solutions. Certains veulent réguler, d'autres
interdire les paris relatifs à l'évolution d'un prix ou mettre en
place une taxe sur les transactions financières et donc pour résumer, changer le pansement au lieu de penser le changement...
Thomas Piketty, l'économiste à la
mode aujourd'hui, a publié fin 2008 la sixième édition de son
Repères sur L’économie des inégalités. On y trouve cette
citation à la page 37 qui nous donne une « magnifique »
vision de l'avenir :
« Si le mode de production
capitaliste consiste tout simplement à appareiller des quantités
fixes de travail et de capital, à mettre n travailleurs sur une
machine, alors pourquoi a-t-on besoin du propriétaire de la
machine ? Si ce dernier ne fait que prélever sa dîme, alors on
pourrait tout aussi bien le supprimer en collectivisant les moyens de
production. Quant à l’épargne, il suffit de prélever une partie
suffisante du revenu national pour augmenter le stock de machines et
les appareils au nombre adéquat des travailleurs : nul besoin
de capitalistes pour cela. C’est évidemment ce que Marx a conclu
en observant autour de lui cette redoutable simplicité du mode
de production capitaliste »
Pour résumer, face à la crise de la
quantité, c'est à dire, notre impossibilité d'accroître encore et
toujours la quantité de produits, il faut remplacer le capitaliste
par l'état, une fusion des pouvoirs de l’état et des pouvoirs du
marché.
Frédéric Bastiat (1801-1850), un
économiste impertinent et sans diplôme, résumait ceci il y a fort
longtemps : « La communauté seule doit décider de tout,
régler tout : éducation, nourriture, salaires, plaisirs,
locomotion, affections, familles, etc., etc. — Or la société
s’exprime par la loi, la loi c’est le législateur. Donc voilà
un troupeau et un berger.»
Il ne reste plus qu'à créer une
monnaie électronique décorrélée de toute réalité pour accéder
enfin au règne total et complet de la quantité, de l'uniformité,
dans lequel l'être sera totalement dissous.
Cela fait des années que j'explique
que capitalisme et communisme sont les deux faces d'un seul et même
problème, un principe bicéphale que la
psychologue Marie-Louise von Franz (1915-1998) définissait à merveille
dans son ouvrage Les
Mythes de création :
"Nous avons là un exemple de
l'union des contraires et d'une certaine possibilité qu'ont les
extrêmes de s'interchanger et qui caractérise tous les phénomènes
psychiques. Dès qu'un phénomène psychique touche à l'un des
extrêmes, il se met d'abord, d'une façon cachée, puis de plus en
plus fortement, à manifester son aspect contraire. C'est le
phénomène d'énantiodromie, selon lequel une chose se transforme en
son opposé."
Les théoriciens du complot vont donc
s'en donner à coeur joie et pourtant ils passent totalement à côté
de l'essentiel. Le monde est tel que nous l'imaginons et le fameux
« méchant riche » n'est que la projection de notre désir
de posséder, la lente descente vers la substance. Un banquier, aussi
"méchant" soit-il, n'a jamais forcé personne à emprunter et sans
emprunteur, plus de banquier...
Dans nos sociétés, rien n'existe ex
nihilo, il faut un inconscient collectif et, comme le disait si bien
Carl Gustav Jung, « l'homme intelligent ne puise ses enseignements
que de sa propre culpabilité. »
Ludwig von Mises dévoilait
l'impuissance de la science économique en indiquant que
« l'économie commence là où la psychologie s'arrête ».
Il oubliait ainsi Marx et son grand crédo : « A chacun
selon ses besoins » auquel répond aujourd'hui Œdipe :
« mes besoins sont démesurés »...
Que pensez-vous, cher Gilles, d'un mouvement comme Zeitgeist et Venus Project (Jacques Fresco) qui préconisent une économie basée sur les ressources disponibles, gérées à tous les échelons (tribu, commune, province, pays, planète, etc) sans aucune sorte de marchandisation (monnaie, troc, échange) ?
RépondreSupprimerDans ce nouveau paradigme, les hommes s'adaptent à ce qu'ils peuvent trouver dans la nature en promouvant, au-dessus de toutes autres considérations, l'éducation et les connaissances de celle-ci afin d'en tirer le meilleur parti sans jamais tomber dans le piège de l'épuisement des ressources.
Je vous lis souvent et apprécie beaucoup vos analyses.
Je vous présente mes vœux les meilleurs pour ce nouvel âge qui commence !
Le mouvement Zeitgeist est intéressant à plus d'un titre.
SupprimerLes clés sont la gratuité et le contrôle de l'impact de notre consommation sur la planète.
Cependant, il subsiste un petit bémol, tout ceci fait étrangement penser à une termitière dans laquelle le choix est exclu.
Les très bonnes idées se terminent toujours très mal, le communisme est un bel exemple.
Je pense plutôt que nous nous dirigeons vers un processus que l'on peut résumer ainsi : on efface tout et on recommence...
Comparer le communisme qui fonctionnait (fonctionne !?) avec de la monnaie, à un système préconisé par Jacque Fresco, l'instigateur de ce nouveau paradigme sans monnaie, ni échange, ni troc, est une erreur. Quand la monnaie est le nerf de tout système, même le plus communautaire qu'il soit, il y aura toujours et invariablement un basculement vers la corruption, l'inflation, la déflation, que sais-je ? On n'a jamais essayé un monde moderne sans échange financier, sauf lorsque nous étions encore des chasseurs-cueilleurs. Puisqu'un monde régi depuis 5000 ans avec la monnaie n'apporte que guerres et désolation pourquoi ne pas essayer celui sans monnaie ?
SupprimerQuand vous dites : "on efface tout et on recommence…", à quoi pensez-vous ?
Pardon de vous poser toutes ces questions mais en vous lisant je sens bien que nous allons tout droit vers un basculement qui emportera le monde que nous connaissons vers quelque chose que personne ne peut anticiper véritablement.
Cordialement,
Brieuc
Nous allons droit dans le mur et pourtant nous sommes incapables de changer les choses.
SupprimerPeut-être s'agit-il d'un processus d'entropie que nous n'arrivons pas à contrôler, un blocage spirituel général. Les alchimistes appellent cela un processus de putréfaction...
"nous allons tout droit vers un basculement qui emportera le monde que nous connaissons vers quelque chose que personne ne peut anticiper véritablement."
Oui, je le pense aussi.
Très intéressant pour la réflexion et l'action à mener pour sortir de la crise systémique en cours.
RépondreSupprimerJe propose donc une solution d'activité, d'échanges et de monnaie :
- Activité
Demander à chaque personne physique et morale, ce dont elle a réellement besoin pour vivre et s'épanouir dans les 4 Dimensions de son être (physique, intellectuel, social-professionnel et spirituel), afin d'aller vers une économie et une civilisation de la conscience, puis spirituelle, qui "applique en conscience les Lois Spirituelles, Universelles et Naturelles de la Vie", au profit de tous les êtres humains et de son environnement naturel.
- Echange
Favoriser les échanges porteurs de sens, éthiques, à vocation sociétale qui répondent aux besoins sociaux et au bien-être et au bien vivre ensemble. Chaque personne physique exprimant ce qu'elle désire recevoir et ce qu'elle peut apporter à la Communauté Humaine.
- Monnaie
Afin d'assurer une résilience économique et sociale aux chocs en cours et à venir (mars à juillet 2013 devant être une période très instable, selon mon analyse prospective de l'évolution en cours), la seule solution est de créer, des nouvelles monnaies libres et complémentaires d'échanges comme je le fais avec l'€VA que je lance, qui complètent le système d'argent de dette, les intérêts non créés à rembourser étant désormais plus élevés que les crédits aux agents économiques.
Cela permettra comme les 5 000 monnaies libres et complémentaires aux 150 devises nationales, comme le fut le WIR en Suisse depuis 1933 d'assurer la stabilité économique et sociale des nations et des peuples.
En finalité, il faudra peut-être arriver quand l'Humanité sera "plus sage" dans son évolution perpétuelle à supprimer l'argent pour ne garder que les échanges.
Pour l'appliquer, il suffit par exemple de suivre les textes sacrés, le bon sens commun, l'expertise, les compétences et le savoir-faire des femmes et des hommes de talents (que nous sommes tous à des degrés divers dans les 4 Dimensions de la Vie).
Comme le dit Saint-Jean dans son évangile :
"Au commencement était le Verbe, et le Verbe était en Dieu, et le Verbe était Dieu.
Il était au commencement en Dieu.
Tout par lui a été fait, et sans lui n'a été fait rien de ce qui existe.
En lui était la vie, et la vie était la lumière des hommes,
Et la lumière luit dans les ténèbres, et les ténèbres ne l'ont point reçue.".
Le Verbe, expression spirituelle et mystique des Lois Spirituelles et Naturelles de la Vie, impose à chaque être humain d'être conscient de sa pensée, de sa parole et de son action.
Ainsi, pouvons-nous servir utilement avec humilité et intégrité la Création et l'Humanité !
Que votre pensée et vos actions soient les solutions pour repenser l'économie et la monnaie pour (re)placer la personne humaine au coeur de sa création et au coeur de l'économie (citation de Pascale Zimmer).
Cordialement,
Daniel Maniscalco - Créateur de l'€VA - Monnaie libre d'échange et de service
Merci !
SupprimerLes monnaies complémentaires font parties des solutions à apporter en effet.
J'ai d'ailleurs écrit un article à ce sujet en novembre 2008 intitulé :
Crise systémique – Les solutions (n°4 : régions et monnaies complémentaires)
Voici le lien http://gillesbonafi.skyrock.com/2506325565-Crise-systemique-Les-solutions-n-4-regions-et-monnaies-complementaires.html
J'y reviendrai bientôt (après ma 2ème analyse bientôt) dans une étude sur les solutions à proposer.
Merci pour votre réponse.
SupprimerVous trouverez sur le blog de l'éditeur Yves Michel votre article et un lien vers celui-ci :
http://www.yvesmichel.org/yves-michel/espace-economie-alternative/fin-de-leconomie-repenser-la-monnaie-par-gilles-bonafi
Je suis par ailleurs très intéressé par votre livre (auquel je serais heureux de participer ou de contribuer, si vous le souhaitez dans les échanges avec les lecteurs et internautes que ce sujet passionne et/ou intéresse sur le fond - ayant déjà contribué à la rédaction de cinq livres sur la création et la propriété intellectuelle.
Nous pourrions d'ailleurs organiser ensemble des conférences et séminaires pratiques sur les solutions vers cette économie et cette civilisation de la Conscience.
Qu'en pensez-vous ?
Je suis en cours de création d'un outil collaboratif sur le sujet pour les personnes que cela intéresse et qui souhaiteraient y participer par leurs contributions en apportant leur expertises, leurs compétences, leurs savoirs et savoir-faire et leurs capacités ou humanité.
Je vous propose de me contacter pour étudier cette étude des solutions à proposer, en ayant aussi d'une part avec l'€VA, comme nouvelle monnaie d'échange et de service, destinée à apporter un nouveau pouvoir d'achat aux particuliers, sous forme d'une nouvelle allocation de ressource, d'un revenu de base ou d'existence, à vie, si vous préférez et pour les personnes morales (entreprises, associations, collectivités locales, voire même pour l'état) une nouvelle source de financement pour leurs investissements et leur fonctionnement, à valeur éthique et sociétale.
Je connais d'autres acteurs en France et dans le monde, comme Foster Gamble, qui a produit le film Trhive : Que faut-il pour prospérer sur Terre ? que vous pouvez découvrir ci-après (selon lui, il y a plus de 1 million d'initiatives évolutives de l'économie, qui nous amène à ce que j'appelle une économie et une civilisation de la Conscience, l'Humanité ayant toujours évoluée vers une plus fine et subtile expression de sa nature de l'économie agraire, puis à l'économie industrielle, puis à l'économie des services qui a donné l'économie de l'information et de la connaissance, dans laquelle nous sommes désormais, celle-ci nous amenant naturellement vers l'économie de la Conscience, qui devrait nous épanouir vers une économie et une civilisation spirituelle, où chaque être humain applique en pleine conscience les Lois Spirituelles de la Vie.
Cordialement,
Daniel Maniscalco - Créateur de l'€VA - Monnaie libre d'échange et de service
Toutes ces ouvertures de chapitres méritent plus qu'une conversation sur le net (déjà très poussée ailleurs). (Et la librairie de nos jours touche peu)
RépondreSupprimerJe suis sensible au fait rare qu'est ici effleurée la remise en cause radicale de la pensée, et pas seulement de la pensée économique. Ce qui ne pouvait que susciter certains des commentaires déjà publiés, merci, sur l'opportunité même de rester fidèles à l'usage de l'argent.
A ces commentaires je répondrai que l'argent est la cause apparente du désordre humain mais que c'est bien le désordre humain qui le rend nécessaire et maître. L'effet et la cause sont si bien mariés qu'on a tendance à les confondre, et donc à accuser l'effet en négligeant la cause. Itou pour le capitalisme. Itou pour le tropisme de l'espèce à se structurer en mode domination/soumission. La réforme à mener concerne donc la conscience ; même si selon Jacques Fresco supprimer l'outil du désordre peut réduire le désordre, je pense que non traitée au plus haut niveau de l'être individuel/collectif, la lacune en humanisme et conscience resurgirait, fatalement, sous une forme ou une autre, peu prévisible, mais certainement mortelle autant qu'au présent.
Plus haut je parlais du net. C'est un outil merveilleux, mais froid, et condamné à l'échange séquentiel ou à la juxtaposition de nos merveilleuses profondeurs autistes ; et nous devrons donc nous résoudre à nous rencontrer souvent et longtemps ...
(Et pas avec quelques spécialistes sur une estrade komdab)
Ana Sailland
ana.public at live.fr
Merci Ana,
Supprimercela fait des années que j'explique que le problème n'est pas économique et se situe dans la psyché.
J'attendais avec impatience un commentaire qui aborde le problème, c'est donc fait aujourd'hui.
Pour réaliser ce processus d'éveil des consciences il faut commencer par mettre à jour le total non-sens de notre monde. C'est ce que j'essaie de faire à mon petit niveau.
Il me reste une étude à réaliser et ensuite nous aborderons le problème des solutions à apporter.
Il y a quelques années j'ai tenté avec Paul Jorion et d'autres de mettre en place une "constitution pour l'économie", un projet qui a échoué pour diverses raisons que je n'aborderai pas.
Mettre en place des solutions donc et ce sera l'objet de ma prochaine réflexion.
Il faut en effet dépasser le cadre du net et des conférences.
Avez-vous des propositions ?
Bonjour à toutes et tous: Ana est la co-auteur d'un livret qui mérite la lecture: DE LA DETTE INDIGNONS-NOUS ! (Ed. Yves MICHEL)
RépondreSupprimerEn ce qui concerne la violence, je mentionnerai les travaux éminents de REné Girard sur la violence et le sacré, le mimétisme et le concept de bouc-émissaire. A noter que ses travaux sont bien évoqués dans un autre livre que j'ai publié: BANQUES CENTRALES: INDEPENDANCE OU SOUMISSION, de Jean-Claude Werrebrouck (Ed. Yves MICHEL): à lire et à méditer.
Vous trouverez sur mon blog une veille citoyenne sur ce sujets bien riche (ha ha ha !)
http://www.yvesmichel.org/editions/sujet/actualites/ Yves MICHEL
"Avez-vous des propositions ?" >>>>
RépondreSupprimer1)"Camping démocrate" cet été en Haute Savoie, sans parti ni parti pris.
2)Échanger/Débattre, produire, diffuser, et cela sur plusieurs niveaux de conscience.
Nous sommes très très nombreux, mais dispersés ...
Attention de ne pas recommencer une n_ème fois ce qui est déjà presque parfait.
Merci Ana,
Supprimer"Attention de ne pas recommencer une n_ème fois ce qui est déjà presque parfait."
Presque en effet car l'analyse économique sur laquelle se basent les Alters est en partie fausse. Pour agir et rassembler il faut une fondation solide et précise. Mon livre sur la fin de l'économie n'est pas une "n_ème" critique, il s'attaque au fond, c'est à dire la théorie économique et non à la forme, ce que nous percevons.
Vous comprendrez très bientôt l'importance de cette nuance et son rôle pour rassembler les "résistances".