lundi 24 novembre 2025
Résumé de mon ouvrage « La fin de la science économique, le début de l’âge d’or »
Ce
livre n’est pas un énième traité d’économie. C’est la
démonstration que l’économie « scientifique » moderne est morte parce qu’elle
s’est construite sur un mensonge ontologique : elle a voulu mesurer l’homme
avec des outils qui ignorent l’infini, la circularité et la dualité constitutive
de l’être. Tout est spirituel… jusque — et surtout — les mathématiques. Prenez
la simple diagonale d’un carré d’un mètre de côté : sa longueur est √2.
Impossible d’en donner une fraction exacte. Cette irrationalité nous montre que
la mesure humaine bute sur l’infini. Le réel dépasse toujours le calcul.
Tout part d’un constat mathématique aussi
simple qu’irréfutable : √2 est irrationnel, π est transcendant, le cercle ne se
ferme jamais parfaitement dans le monde des fractions. Autrement dit : dès
qu’on mesure le réel, on touche déjà l’infini. Or l’économie classique a
prétendu faire exactement le contraire : enfermer l’infini humain dans des
courbes finies, des taux, des PIB, des utilités marginales. Elle a remplacé le
cercle par la ligne droite, le cycle par la flèche, le retour à l’Un par la «
croissance infinie ». Résultat : une science qui fonctionne tant qu’on reste
dans le petit monde rationnel… et qui s’effondre dès qu’on touche au vivant.
Mon ouvrage montre que les nombres eux-mêmes sont des
hiéroglyphes spirituels :
- Au IXe
siècle, Al-Khwārizmī invente l’algèbre et ouvre la voie au zéro. Le mot
arabe sifr qui a donné le mot chiffre, signifie « vide », mais il vient
aussi de sefer : le livre. Le zéro n’est pas l’absence, c’est le
Sefer, le livre fermé, la vacuité créatrice (Shunyata, Ensō, Ain Soph) qui
permet le UN. L’individu, l’INDIVI DUO, celui qui ne peut être divisé en
DEUX, celui qui fait UN, le Tawhid en Islam, le héros chez les grecs
anciens qui est allé au bout de sa quête.
- La
dyade (le 2) n’est pas une quantité, c’est l’état ontologique de l’homme :
« vous êtes des dieux » = « vous êtes des Deux »
comme écrit dans le Psaume 82:6 repris par Jésus dans Jean 10:34. En
hébreu : אֲנִי־אָמַרְתִּי אֱלֹהִים אַתֶּם → « J’ai dit : vous êtes des
dieux (elohim) ». Mais en araméen (la langue que parlait Jésus), le même
mot « dieux » peut être entendu comme תְּרֵין / treyn ou תַּרְתֵּין
/ tartên, qui signifie littéralement « deux » (dualité).
- Et
pourtant, quand cette dyade accepte sa propre tension et s’élève au carré,
elle retombe exactement sur l’Un : cos²θ + sin²θ = 1. Euler n’a fait que
redécouvrir 2 200 ans plus tard ce que Pythagore savait déjà dans le
temple : la réconciliation des opposés ramène à l’Unité.
L’économie actuelle est donc la pathologie
d’un monde qui a oublié cette vérité circulaire :
- elle
additionne sans jamais boucler la boucle,
- elle
accumule sans retour,
- elle
sépare le masculin et le féminin, le travail et le capital, la terre et
l’homme,
- L’économie
actuelle croit que 2 + 2 = 4. C’est la logique linéaire et additive : Tu
as deux unités de travail → tu en ajoutes deux autres → tu obtiens quatre. Tu
as deux euros → tu en ajoutes deux → tu as quatre euros. Tu as
deux ressources → tu en ajoutes deux → tu as quatre ressources. Principe
: plus on additionne, plus on possède. C’est la flèche du
temps économique : croissance infinie sur une ligne droite, accumulation
sans fin, PIB qui doit toujours monter.
Dans le cercle réel, on a cos²x + sin²x = 1. C’est
la logique circulaire et harmonique. Prenez deux nombres opposés dont la somme
des carrés vaut 1 (par exemple cos θ = √2/2 ≈ 0,707 et sin θ = √2/2 ≈ 0,707) : (√2/2)²
+ (√2/2)² = 0,5 + 0,5 = 1. Vous avez deux quantités égales (deux «
moitiés » complémentaires). Vous les élevez au carré (en les mettant en
tension, en relation, en travail) et vous retombez exactement sur l’Unité, sur
le Tout. Autrement dit : quand les deux pôles (travail/capital,
homme/femme, donner/recevoir, nord/sud, etc.) acceptent de se mettre en
relation carrée (c’est-à-dire en équilibre parfait, en justice, en réciprocité
vraie), ils ne font pas 4 (2²)… ils font 1. Ils
reconstituent le cercle. Ils reviennent à l’Unité au lieu de s’additionner à
l’infini. C’est le sens du Psaume 82:6 repris par Jésus dans Jean 10:34 et
donc :
- Vous
êtes des « dieux » mais mortels, dans le sens que nous possédons un
pouvoir créateur, la miltha.
- Mais
aussi : vous êtes des « deux », et nous devons faire UN
(Tawhid). ». L’évangile selon Thomas découvert en 1945, un des
52 manuscrits découverts en Égypte à Nag Hammadi en Egypte, est un recueil
de 114 logias, les paroles attribuées à Jésus. La logia 106
explique : « Quand vous verrez l’Unique dans le deux, vous
serez Fils de l’homme et si vous dites à la montagne de s’éloigner, elle
s’éloignera. » La logia 39 nous donne les clés de la
compréhension : « Les pharisiens et les scribes ont pris
les clés de la connaissance et les ont cachées. Ils ne sont pas
entrés et en ont empêché ceux qui le voulaient. Quant à vous, soyez
prudents comme des serpents et purs comme des colombes. »
L’Âge d’or qui commence n’est pas une
utopie : c’est le moment où l’humanité réintègre la géométrie sacrée dans ses
échanges. Une économie circulaire, fraternelle, basée sur le don et le retour,
sur le cycle et non sur la prédation, sur le UN qui contient les DEUX plutôt
que sur le 2 qui nie l’Un.
En conclusion, la science économique meurt le jour où l’on comprend que la plus belle équation du monde, eiπ + 1 = 0, n’est pas un théorème de plus… c’est la signature même de Dieu sur le réel, et la promesse que tout ce qui a été séparé finira par revenir à l’Un. L’équation d’Euler réunit les cinq fondamentaux de tout le réel : le 0, le 1, le π, le nombre d’Euler e et l’unité imaginaire i. C’est l’alliance du fini et de l’infini, du réel et de l’imaginaire, du cercle et de l’exponentielle. Elle montre que les opposés ne se détruisent pas : ils se réconcilient dans l’Un. La fin de la science économique n’est pas une crise. C’est la naissance de l’Âge d’or : celle où l’on ne compte plus pour posséder, mais pour partager, où l’on compte pour faire DEUX et retrouver l’UN.
PS : Ce
livre est écrit dans la langue des oiseaux — cette langue que les mystiques de
toutes les traditions ont pratiquée, où les mots ne sont pas des signes
arbitraires, mais des résonances du réel. Quand Jésus dit 'vous êtes elohim',
et que l'Évangile de Thomas révèle 'vous devez voir l'Un dans le deux', ce n'est
pas une coïncidence linguistique : c'est la même vérité qui vibre dans deux
formulations. Elohim et treyn (deux) ne sont pas 'étymologiquement liés' — ils
sont phonétiquement jumeaux dans l'espace araméen, et c'est précisément
ce que Jésus, parlant en araméen, pouvait faire entendre à ses disciples. Cette
méthode n'est pas 'moins rigoureuse' que la philologie : elle est rigoureuse
autrement, car elle écoute le souffle (ruach, pneuma) avant la lettre morte.
mardi 18 novembre 2025
mardi 11 novembre 2025
The secrets of mathematics (Maât e maât ics) : the end of arrogance
Here is an english summary of the chapter titled "THE SECRET OF THE MAÂT AND THE
MAÂT-ICS” from my book“The End of Economic Science, The
Beginning of the Golden Age”. The end of economic science
For centuries, mathematics has been regarded as the
language of absolute truth, the ultimate expression of human reason. Yet,
despite its apparent precision, mathematics remains a language of
approximation. Imagine a square one meter wide: its diagonal is √2,
approximately 1.414 meters—an irrational number that can never be computed
exactly, not even by the most powerful quantum computer. We can approach it
indefinitely, but never touch its essence. Thus, the myth of “exact sciences”
dissolves, revealing a more profound reality: humanity is condemned to
approximation.
The ancient
sages of the Śulba Sūtras knew this long before us. Written between 800 and 500
BCE, their texts offered astonishingly precise values of √2 while humbly
acknowledging them as approximations. Their wisdom reminds us that the true
meaning of science lies not in numbers but in consciousness—the awareness that
what we call “knowledge” is but a reflection of deeper truths.
Mathematics and the Forgotten Spirit
Economics, my field of reflection, rests entirely on
mathematical foundations. Yet, our so-called “scientific” economists have
forgotten the essential: spirituality. Without the spirit, mathematics becomes
what the French language of the birds might call a “scie-anse”—a
“saw-handle,” cutting but empty of life. Mathematics, in its purest form, is not
merely a tool for measuring the world; it is a doorway to understanding the
hidden order behind it.
Numbers, in this view, are not arbitrary inventions.
They are spiritual archetypes. Pythagoras saw them as the keys to cosmic
harmony. Take zero, for instance—the most mysterious of all numbers. In Arabic, sifr means emptiness. The zero represents the void
encircled by a line, the serpent biting its own tail—the Ouroboros—a
universal symbol of balance found in atoms, cells, the Earth, and the soul of
man.
The circle
of zero echoes through every spiritual tradition:
·
The Ensō of Zen Buddhism, symbol of emptiness and
enlightenment.
·
The Ein Sof of Kabbalah, the Infinite that created a
space of freedom.
·
The Śūnyatā of Buddhism and the Bindu
of Hinduism, both representing the point of origin.
·
The fanâ’ of Sufism, the annihilation of the self into
the One.
·
And in Christian mysticism, apophasis—the
belief that God cannot be defined, only approached through silence.
Across these
paths, emptiness is not nothingness but potential—the space where creation
unfolds. It is therefore no coincidence that the invention of zero
revolutionized mathematics and gave humanity the ability to compute, divide,
and multiply from “nothing.” From the void, everything emerges.
The Sacred Roots of Numbers
The ninth-century scholar Al-Khwarizmi,
summoned by Caliph Al-Ma’mûn, integrated Indian numeration into the Islamic
world, giving birth to algebra (Muqābala) and
the “algorithm.” Yet, few know that the Arabic sifr is also
connected to the Sephiroth of Kabbalah—the ten emanations of divine
knowledge.
Likewise, the Ka-Ba-Lah mirrors
a universal pattern already known in ancient Egypt:
·
Ka – the vital force, divine breath;
·
Ba – the soul, the personality that rises like a bird;
·
Lah – the supreme divinity, the link to the Absolute.
These are not coincidences but echoes of a single
truth: man is bound to the divine through number, form, and vibration. The
sacred cube of Islam, the Ka‘ba, the Tree of Life of Kabbalah (Ka'ba Allah), and the geometry of Ma’at—all speak the same language.
Ma’at and the Birth of Ma’at-ics
To grasp the true nature of mathematics, we must look
at its root. The very word hides an ancient secret: Mathematics = Ma’at +
Ma’at-ics. Ma’at, the Egyptian goddess of truth, harmony, and
balance, governed the dance between order and chaos. The suffix “-ics” means
“related to.” Thus, mathematics literally means “what relates to Ma’at,”
or what unites order and disorder.
In esoteric tradition, this is the principle of Ordo ab Chao—order born from chaos. The universe
expands and contracts in cycles, just as the breath of life alternates between
inhalation and exhalation. Even our economic systems obey these same rhythms:
expansion through compound interest, contraction through collapse, and eventual
return to zero—the Great Reset. Nothing can grow infinitely. The wall of the
void awaits all who ignore equilibrium.
The Geometry of the Spirit
The equilateral triangle,
with its three equal sides, embodies perfect harmony. It represents the triad
of creation, found in all traditions:
·
Father
– Son – Holy Spirit in Christianity,
·
Brahma
– Vishnu – Shiva in Hinduism,
·
Isis –
Osiris – Horus in Egypt.
·
ISIS + RA = EL (God) : ISRAEL
It is the balance between stability and dynamism, the
union of opposites. And at the foundation of this geometry lie the prime numbers—indivisible, fundamental,
unpredictable—spiritual atoms of the arithmetic universe. Their mysterious
structure still defies reason, as Riemann’s hypothesis reminds us.
From Science to Wisdom
Mathematics,
then, is not a cold science but a sacred language. It reflects the same laws
that govern the cosmos, the same patterns that shape both galaxies and souls.
What we call “economic science” must now reconnect with this understanding if
it wishes to survive. For without Ma’at—without balance—our civilization will
continue to oscillate wildly between excess and collapse.
The age of approximation is ending. The age of wisdom begins.
jeudi 6 novembre 2025
Khider MESLOUB : "La valeur travail" et les kabyles
Khider Mesloub est un intellectuel algérien. Il a récemment rédigé un article sur "la valeur travail". Même si je ne suis pas d'accord sur la critique marxiste du capitalisme qui sont pour moi les deux faces (capitalisme/socialisme) de la même pièce, il convient de remarquer ce passage précieux qui nous éclaire à plus d'un titre. Nous avons beaucoup à apprendre de ces peuples (dits primitifs pour certains) qui résistent à notre folie collective.
"Les pratiques sociales et économiques kabyles offrent un bon exemple de l’absence totale des catégories marchandes capitalistes dans la société kabyle. En effet, en opposition à un modèle de travail capitaliste, Bourdieu a présenté les paysans kabyles (fellahine) comme participant (ou ayant participé) à une économie du don ou « de la bonne foi » dans laquelle le « travail » individuel et collectif (tiwizi) reste extérieur à l’esprit de calcul. Il a démontré que, dans la société kabyle, il n’y a pas de distinction entre « travail » (activité) et loisir. Bourdieu a caractérisé le bouniya – l’homme de la bonne foi « pure » – par son attitude de soumission et de nonchalante indifférence au passage du temps que personne ne songe à perdre, à employer ou à économiser. Dans la société algérienne, la hâte (l’activité mercantile effrénée) est considérée comme un manque de savoir-vivre doublé d’une ambition diabolique. Tout le contraire de la société de l’urgence en cours dans les pays capitalistes modernes. Dans ces sociétés, le temps, c’est de l’argent (Time is money)."
mardi 4 novembre 2025
Apocalypse et finance : le secret du temps
Le mot apocalypse signifie dévoilement car à la fin du kali yuga tout sera révélé.
Aujourd'hui, l'ensemble du système financier repose sur des exponentielles de dettes. Il est en guerre contre le TEMPS. Son rôle est de permettre la liquidité contre des promesses futures (SATOR pour ceux ont l'intelligence). Ne l'oublions pas, l'or est un étalon monétaire car il résiste au temps. Le temps et les cycles sont la clé et le mot monnaie vient du nom de la déesse Junon MONETA. Elle est la fille de Chronos (le dieu du TEMPS) et épouse de Jupiter. Le rôle de la technologie ou TECH NO LOGOS est de fractionner le temps en unité de plus en plus petite afin de faire circuler l'argent qui disparaît peu à peu. Tech ou "tegos""en proto-celte signifie maison, on a donc une maison sans lois. On diminue la quantité mais on augmente la vitesse (MV=PQ, la théorie quantitative de la monnaie qui se termine en PQ). On a donc créé une monnaie virtuelle (le bitcoin) pour tenter d'échapper au couperet des Moires (les divinités du destin). On est passé des transactions en jour, puis seconde et bientôt nanoseconde, la descente aux enfers qui s'accélère.
TOUT est expliqué ici :
En français : https://www.fnac.com/a21979784/Gilles-Bonafi-La-fin-de-la-science-economique
En espagnol : https://www.elcorteingles.es/libros/A57079513-el-fin-de-las-ciencias-economicas-el-comienzo-de-la-edad-de-oro-tapa-blanda/
En anglais : https://www.amazon.com/END-ECONOMIC-SCIENCE-Beginning-Golden/dp/B0FXV9KV3G/ref=tmm_pap_swatch_0?_encoding=UTF8&dib_tag=se&dib=eyJ2IjoiMSJ9.X859y44kWAqYxgOOH0wG0HY6L-YLYg7s58MGiSRElPU.QFA1u3vtaWl7S-oWBR0arI84w3IxSh1NBUc94jzSAfw&qid=1762258027&sr=1-1#




